Oviedo, Alfredo ALONSO
Quelques années se sont écoulées sans concession de la marque nord-américaine Harley Davidson des Asturies, qui a obligé les amoureux de ces machines mythiques à se déplacer dans d’autres provinces pour acquérir une de ces motos, mais c’est fini. Il y a plus d’un mois, les installations de Customanía Principado, appartenant au groupe Motormanía, ont été inaugurées à Oviedo dans le parc d’activités Águila del Nora. La nouvelle concession nous a donné une unité du légendaire modèle FLSTF Fat Boy, avec laquelle nous avons effectué un petit test pour nos lecteurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas le monde Harley, commentez que le Fat Boy est un modèle bien connu et emblématique, car c’est la moto que le Terminator a conduite dans ses films populaires.
rouler sur la harley
La première chose qui attire votre attention lorsque vous sortez le Fat Boy du magasin est son agencement : le vélo impressionne sous tous les angles. Et non seulement c’est impressionnant, mais la qualité des finitions que Harley Davidson donne au modèle est aussi saisissante : chrome impeccablement brillant, aluminium poli jusqu’à ne plus avoir d’imperfections, cuir épais et très bien fini, et enfin peinture et laque. .sans aucune tache
Après avoir ouvert le petit cache de la commande qui fait office de clé de contact (sur le réservoir), on la déverrouille. De cette façon, et avec le dispositif de proximité que Harley monte en standard (qui intègre une alarme) dans la poche, nous activons le bouton de démarrage. Le gros V2 à 60º prend vie immédiatement, avec un soufflet rauque, bruyant mais pas gênant, très réussi.
Assis sur la selle large et confortable, en posant les pieds sur les plateformes et les mains sur le guidon, vous vous placez dans une position qui vous procure une sensation de puissance.
Ce qui n’a pas changé sur les Harley au fil des ans, c’est le « clunk » sonore que produit la boîte de vitesses lorsqu’elle engage la première vitesse. C’est fort mais précis; Aucune baisse de vitesse pendant tout le test, et je n’ai pas attrapé de point mort entre les vitesses; Rien à redire sur cette nouvelle boîte à six rapports.
Le Fat Boy est conçu pour les routes larges et/ou les autoroutes, toujours à des vitesses modérées, mais pas parce que son puissant moteur de 1 584 cm3 manque de couple ou de puissance (car il délivre 120 Nm à 3 300 tr/min et 74 ch, plus que suffisant pour conduire la moto à des conditions dangereuses. vitesses pour les points de permis), mais parce qu’il manque de toute protection aérodynamique et, en plus, sa position de conduite favorise « l’effet de voile » qu’il produit sur le pilote, donc la vitesse idéale est de 120-130 km/h. Je veux dire milles et milles; par exemple, l’autoroute Oviedo-Grado ou le couloir Narcea, où Fat Boy était dans son élément.
Là où cette Harley n’est pas à l’aise, c’est sur des routes très sinueuses et des virages très serrés car elle n’est pas faite pour ça. Un empattement de 1 635 mm, un poids à vide de 313 kg et des pneus de 140/75/17 et 200/55/17 (avant et arrière respectivement), ainsi que l’ergonomie de son poste de conduite, rendent difficile l’entrée dans les virages serrés. . beaucoup, où l’insertion du vélo est difficile et la correction de la ligne est pour le moins compliquée ; Bref, monter ou descendre La Espina, sur n’importe quelle piste, ce n’est pas son boulot.
Quant aux suspensions, elles sont solides. Il n’y a pas d’autre option : en état de marche, la moto dépasse 320 kilogrammes ; Si l’on ajoute les 80 que peut peser un pilote, on a un résultat de 400 kilogrammes sur l’asphalte, soutenu par deux pneus épais. Harley ne fait aucun compromis en ce qui concerne la suspension, qui est rigide et fait le travail.
Freiner sur le Fat Boy, surtout si vous venez d’un autre type de vélo, est bizarre et différent, comme presque tout sur une Harley. Pour arrêter la moto de force, nous n’avons d’autre choix que de répartir le freinage entre les disques avant et arrière (tous deux de 292 mm de diamètre), car n’en utiliser qu’un seul est totalement insuffisant. Bien sûr, le levier avant et la pédale arrière sont agréables à utiliser et perceptibles au toucher.
La section consommation était surprenante, car en 200 longs kilomètres parcourus, Fat Boy s’est contenté de 6,3 litres aux 100. Merveilles de l’injection électronique et du bon travail développé par les ingénieurs de Harley.
Détail à noter, sur les modèles à partir de 2008, la marque propose une garantie à vie sur la courroie de transmission secondaire.
Le Fat Boy est proposé en quatre teintes : noir, métallisé, bicolore et une édition spéciale anniversaire. Les prix sur la route varient de 22 500 pour l’unité testée à 23 640 pour le trentième anniversaire. Exclusivité et qualité : c’est Harley Davidson.